Arrêtez de vous pousser à bout !
On utilise tous des raccourcis de pensée.
Si vous voyez un mouton blanc, vous allez supposer qu'il est blanc de l'autre côté. Alors qu'il pourrait arborer une tache noire. C'est automatique, notre cerveau fonctionne comme ça.
Mais parfois, ça nous joue des tours. C'est pourquoi j'aimerais vous parler de l'un de ces raccourcis. Ainsi vous comprendrez comment vous en arrivez à l'extrême limite, comment vous en arrivez à vous pousser à bout.
Tout le monde pareil ?
Ce raccourci part d'une supposition. Celle qui dit qu'à détail près, la personne en face de nous, est comme nous. Et c'est parfois pratique. Si je demande l'heure dans la rue, je vais la demander en Français, car je suppose que la personne me comprendra ainsi.
Mais d'autres fois, on en vient à nier une différence fondamentale. Même si à l'évidence, ça ne fonctionne pas.
— Vous auriez l'heure s'il vous plait ?
— Non parlo francese.
— Vous ne voulez pas me donner l'heure ?
— Non capisco.
— Quel culot ! En plus, vous avez votre montre juste là.
Ça parait absurde, mais pourtant c'est ce qu'il se passe tous les jours. Parce qu'on ne réactualise pas notre perception de l'autre. Et ça devient encore plus dangereux quand il s'agit d'épuisement, de santé psychologique, physique, etc. En gros, souvent ça donne ça :
Les différences de perception sur l'épuisement
La grande bataille : soi contre soi
Et donc les gens vous incitent. Ils se disent qu'il n'y a pas de mal à pousser quelqu'un qui se la coule douce. Mais le pire n'est pas là. À force de s'entendre dire qu'on a la vie belle, on finit par le croire. Alors on participe soit-même. On devient son premier bourreau.
Cela devient une bataille de nous avec nous. Notre corps et notre cerveau résistent. Par l'épuisement, les douleurs, la mauvaise humeur, la difficulté à réfléchir. Ou peu importe. En tout cas, les signes sont là mais on les néglige.
Et si l'on succombe, on culpabilise. Alors qu'il est normal de succomber. Tout votre être vous pousse à arrêter ça. Il ne faut pas faire PLUS, il faut faire MOINS. Vous laisser du temps pour vous reposer, vous ressourcer.
Et si d'autres ne vous comprennent pas, tant pis. Mais moi, je vous comprends. Je sais ce que c'est d'être toujours sur la bordure. Alors arrêtons tout ça et acceptons que nous n'avons pas forcément les mêmes rythmes, les mêmes motivations. Qu'on ne se repose pas forcément de la même manière et que nous n'avons pas forcément les mêmes besoins.
Alors je vous le dis. Réellement. Prenez VRAIMENT soin de vous !
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